(… disait le poète, tout au moins.)
Je suis heureux du temps passé ces derniers mois à revoir notre approche des formations et à produire un programme un tant soit peu cohérent sur ce sujet pour l’automne. Imaginez un peu - des formations gratuites. Des invités d’ici et ailleurs. Parfois les deux. Des contenus originaux, centrés sur le projet et sur le code. Et toujours en tête le souci de nous adresser à ceux qui font le logiciel (plutôt qu’à ceux qui en profitent).
Mais pourtant, voilà, c’est le four. Trop peu d’inscrits pour la session de Coder au Front (End) de la semaine prochaine.
Il m’apparaît clairement maintenant que le calendrier que nous avons concocté a été annoncé trop tard, et qu’on n’a laissé le temps à personne de se retourner, de s’organiser, et de pouvoir en profiter. C’est bête. Un peu comme ces projets qu’on qualifie (pour garder la face) de “réussite technique” - c’est-à-dire que les développeurs ont appris leur boulot sur le tas, ont fini par faire marcher quelque chose, mais trop tard pour que ce soit utile. Projets qu’on va payer, et qu’on va benner. Entre temps, les consultants externes auront animé une rétrospective, les managers auront été promus, et les développeurs auront refait leur CV, fiers de leurs nouvelles connaissances acquises, pour recommencer le même cycle ailleurs - ou passer du côté obscur de l’encadrement.
Là s’arrête la comparaison, là résident la différence et l’espoir : nous restons sur le pont, l’équipe reste la même, et nous savons comment faire mieux la prochaine fois. Il va toutefois falloir attendre “la prochaine fois” - et cela ressemble à un air bien connu, celui où l’équipe demande à son client d’attendre la fin de l’itération suivante pour pouvoir bénéficier de ce qui aura été produit, cette fois en temps et en heure, peut-être, peut–être pas.
Confrères développeurs, destinataires de nos formations, nous vous demandons d’attendre la prochaine session (début décembre) et ça ne nous paraît pas suffisant.
Quelque part, ces deux journées sont comme des pièces qu’on retrouverait au fond d’un jean après l’avoir passé à la machine - des pièces qui nous appartiennent, mais dont on (re)découvre qu’on peut en faire quelque chose, comme payer une mousse aux amis.
Voici donc ce qui va arriver :
Donc, n’est-ce pas :