19/08/2016
The Dream Team Nightmare

Une fiction interactive

Cette année on a beaucoup parlé de fictions interactives à la conférence Agile Open France et justement le livre de Portia Tung, que j’ai rapporté de là-bas, rappelle ce genre de fictions. L’intrigue ne se déroule pas de façon linéaire, au fil des pages, mais suit un rythme dépendant des choix du lecteur (ou devrais-je dire joueur). Si vous avez mon âge, vous vous rappelez sans doute les “livres dont vous êtes le héros” très à la mode dans les années 80.

La vie d’un coach agile

Le livre raconte la vie d’un coach agile dans une fiction dont vous êtes le héros.

Quand j’étais jeune programmeur, je me demandais vraiment ce qui pouvait bien occuper les journées de mes managers. J’ai l’occasion maintenant que je suis plus vieux d’être parfois coach agile, c’est à dire consultant manager, et cette vie m’est toujours un peu étrange.

Merci Portia Tung pour ce livre !

Je l’ai aimé, je l’ai trouvé simple, accessible et rassurant.

Pourtant, au début, le livre m’a paru un peu naïf, un peu scolaire. Heureusement, je n’ai eu aucun mal à entrer dedans. Il est en anglais mais le niveau est très accessible.

La fiction fonctionne et, malgré la très grande quantité de personnages, on s’y retrouve très bien.

Au début, j’ai dû faire les bons choix car j’ai bien cru que cette histoire d’interaction était bidon. Il m’a fallu atteindre la moitié de la fiction avant de faire une « erreur » et de voir mon histoire s’abréger brutalement. Après ça, j’ai été plus prudent dans mes choix.

Quoi qu’il en soit, à travers les non-dits cachés derrière les options narratives, les messages passent bien. Je trouve.

Vers la fin du livre, j’ai commencé à m’inquiéter de ne pas avoir retenu tout les modèles présentés. J’avais peur de ne pas pouvoir les retrouver dans le dédale des choix effectués. Mais heureusement, tout est prévu et merci pour l’index en annexe. Ce roman peut aussi servir de livre de référence. C’est le premier manuel de coaching que j’arrive à lire jusqu’au bout !

Bravo ! Beau travail.

Étienne Charignon